Enedis accompagne l’événementiel sportif vers un modèle énergétique durable

La nécessité d’une transition écologique dans le sport
À l’heure où la sobriété énergétique est devenue cruciale pour réduire notre empreinte carbone et assurer la stabilité du réseau électrique, le monde de l’événementiel sportif se mobilise. Le défi : trouver des alternatives durables pour éclairer, sonoriser et retransmettre les rencontres.
Temporaires par nature, les événements sportifs s’en remettent à des groupes électrogènes pour produire l’énergie nécessaire : des solutions mobiles et provisoires, qui emploient des énergies fossiles et contribuent au réchauffement climatique et à la pollution de l’air. À titre d’exemple : un match de Ligue 1 basé sur des groupes électrogènes revient à 200 trajets Paris-Marseille en voiture(1).
C’est pour cette raison qu’Enedis, en tant que principal distributeur d’électricité et service public de la transition énergétique, propose le raccordement des événements sportifs français au réseau électrique public, neutre en émissions de CO2 à plus de 92 %(2). Ce programme innovant, appliqué à l’occasion des Jeux de Paris 2024 – dont Enedis est le supporteur officiel – devrait faire date et inspirer de nouveaux standards pour les générations futures.
La solution pionnière avancée par Enedis
Enedis se prépare à ouvrir la voie à un événementiel sportif plus durable en raccordant au réseau électrique français tous les sites de compétitions olympiques et paralympiques de Paris 2024, ainsi que le Village des athlètes et le Village des médias. Un projet d’une échelle inédite, qui implique le raccordement au réseau électrique des nouvelles installations, mais aussi la transformation d’un certain nombre d’infrastructures existantes. Estimés à près de 100 millions d’euros, les travaux ont été lancés par Enedis dès 2018.
En quoi le raccordement au réseau public contribue-t-il à réduire l’empreinte écologique de l’événementiel sportif ?
Le raccordement des Jeux de Paris 2024 au réseau de distribution réduira considérablement l’empreinte écologique de l’événement en permettant de réaliser une économie de 4 millions de litres de diesel – si l’on prend en comparaison les Jeux de Londres 2012(3) – soit environ 11 000 tonnes équivalent CO2, ou les émissions annuelles de 1 200 Français(4).
Au-delà de l’événement lui-même, cette initiative sera bénéfique sur le long terme. D’une part, grâce à l’abandon des groupes électrogènes polluants qui pourrait se généraliser si Enedis apporte la preuve que le raccordement au réseau électrique est possible. D’autre part, grâce aux travaux de développement et de renforcement du réseau qui serviront aux territoires bien après 2024. C’est dans cette optique qu’Enedis a réalisé les travaux de modernisation du Poste Source Ampère, point de jonction entre les lignes très haute et haute tension en Seine-Saint-Denis. En plus de distribuer l’énergie nécessaire au Stade de France et au Village des athlètes durant les Jeux, cette augmentation de puissance de 70 mégavoltampères profitera, à l’avenir, à la croissance économique du département.
Sobriété énergétique : zoom sur la ville de Saint-Malo
Saint-Malo a déjà expérimenté avec succès la solution vertueuse de raccordement direct au réseau électrique. À l’occasion de la célèbre course transatlantique de la Route du Rhum destination Guadeloupe, la commune bretonne a en effet pu compter sur une énergie propre pour gérer l’éclairage des bassins. Pour ce faire, Enedis a réalisé 21 points de branchement supplémentaires et installé un nouveau poste de transformation électrique. Cette action a permis d’éviter l’emploi de 4 groupes électrogènes de 250kW durant 14 jours, 16 heures par jour, soit l’émission de 140 tonnes équivalent CO2. Un renforcement du réseau local qui profitera durablement à la communauté.
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Sources :
(1) https://www.gouvernement.fr/actualite/le-plan-de-sobriete-energetique-pour-le-sport
(2) https://www.rte-france.com/actualites/bilan-electrique-2021
(3) https://www.lesechos.fr/industrie-services/services-conseils/paris-2024-se-met-a-lheure-de-linnovation-verte-1035429
(4) Calcul basé sur le rapport Empreinte Carbone 2021 de l’Insee, qui estimait l’empreinte carbone à 9 tonnes équivalent CO2 par personne en 2019. L’année 2020 n’étant pas une année de référence du fait de la crise sanitaire.