Enedis dévoile son robot d’intervention sous tension au service de la sécurité des techniciens et de la performance du réseau électrique

Imaginé en Lorraine en 2018, le robot d’intervention sous tension d’Enedis est le fruit d’une démarche collaborative impliquant 8 directions régionales de l’entreprise, 15 corps de métiers et plusieurs partenaires techniques. Parmi eux figurent : Serect, filiale de RTE ; le groupement Ekium-Impact-MGA, porté par Ekium, filiale du groupe SNEF ; et T.EN Marseille, anciennement Cybernetix, filiale du groupe Technip Energies. Pensé par les équipes de terrain pour répondre aux enjeux opérationnels, il incarne une innovation née de l’expérience du quotidien.

Doté de deux bras articulés, d’une nacelle avec une plate-forme isolante et d’un système de télépilotage, le robot permet aux techniciens d’Enedis de réaliser des travaux sous tension sur le réseau aérien moyenne tension (20 000 volts), directement depuis le sol, sans contact avec l’électricité. En complément des méthodes traditionnelles, il contribue à la maitrise des risques liés à la hauteur, à la proximité de l’électricité et aux troubles musculo-squelettiques.

Enedis est un leader européen des Travaux Sous Tension, grâce à une expertise unique développée depuis plus de 50 ans et reconnue à l’international. Ce robot permet de réaliser davantage d’opérations sous tension dans des conditions de sécurité toujours plus optimisées.

Il transforme les gestes professionnels, introduit de nouvelles compétences et renforce l’attractivité des métiers techniques dans un contexte de forte dynamique de recrutement au sein de la filière des réseaux électriques.

Chaque année, Enedis consacre près de 60 millions d’euros à la recherche et à l’innovation pour répondre aux défis de la transition écologique, du numérique et du changement climatique. Le robot d’intervention d’Enedis s’inscrit pleinement dans cette stratégie, aux côtés de projets en intelligence artificielle et en optimisation des interventions sur le réseau électrique.

Actuellement en phase finale d’expérimentation, il est testé sur plusieurs cas d’usage : installation d’interrupteurs sectionneurs provisoires, installation de protections avifaune, entretien d’interrupteurs aériens… Trois brevets ont déjà été déposés. Enedis envisage une industrialisation progressive à partir de 2026, en fonction des résultats des tests terrain.