Avec SAFELINE4BIRDS, Enedis et la LPO remportent un appel à projet européen

mer 03/08/2022 - 11:16

Enedis et la Ligue de Protection des Oiseaux (LPO) s’engagent ensemble, et avec d’autres partenaires, dans SAFELINE4BIRDS, un projet sélectionné par la Commission Européenne dans le cadre de son programme LIFE. L’objectif ? Réduire la mortalité non naturelle de 13 espèces d’oiseaux emblématiques et menacées d’Europe.

SAFELINE4BIRDS, qu’est-ce que c’est ?

SAFELINES4BIRDS a pour ambition de réduire l’impact des lignes, poteaux et pylônes électriques sur la mortalité par électrocution ou percussion de 13 espèces d’oiseaux en Europe. Le projet, qui débutera le 1er janvier 2023 pour une durée de 6 ans, est doté d’un budget de 14 M€, dont 2,8 M€ sont réservés aux actions d’Enedis. Il permettra notamment l’installation de 4 000 balises avifaune « Firefly » (accrochées aux câbles électriques et photoluminescentes pour avertir visuellement les oiseaux de la présence d’une ligne), de 150 plateformes pour la nidification des cigognes et la mise en place de dispositifs de neutralisation et de dissuasion sur 750 poteaux électriques en France, en Belgique et au Portugal.

Le programme LIFE de la Commission Européenne (CE)

C'est l’instrument financier de la CE dédié au soutien de projets innovants, privés comme publics, dans les domaines de l’environnement et du Climat. Enedis y participe depuis plus de 10 ans aux côtés de diverses associations de protection de l’environnement.

Un projet dans la continuité de LIFE GYPCONNECT

Lancé en 2015, le projet LIFE GYPCONNECT avait pour objectif d’introduire et de pérenniser de nouveaux noyaux de population de Gypaètes barbus, une espèce de rapace vulnérable en Europe et en danger d’extinction en France, dans les Alpes occidentales et le Massif Central, favorisant ainsi un brassage génétique entre les Alpes centrales et les Pyrénées, où subsistaient les dernières populations françaises. Un inventaire des installations électriques risquées pour ces oiseaux a donc été réalisé par Enedis pour pouvoir les sécuriser, en particulier à proximité des sites de reproduction. Résultat : 7 km de lignes électriques enfouies et 12 km de dispositifs anti-percussion et anti-électrocution installés en 6 ans, pour un montant total de 600 000€.