Garantir la qualité du réseau électrique

Adapter le réseau à la transition énergétique
Fin 2019, nous avons intégré un parc de 7,4 GW de centrales photovoltaïques et de 13,1 GW d’éolien, et depuis quelques années, plus de 2 GW de production d’électricité sont raccordés chaque année.
Cette évolution des modes de production va se poursuivre et la Programmation Pluriannuelle de l’Énergie (PPE), promulguée par l’État, pourrait conduire à une augmentation de 18 GW en éolien et de 30 GW d’installation de panneaux photovoltaïques en 2028.
Les perspectives de développement du véhicule électrique (12 à 15 millions de véhicules à l’horizon 2035) induisent également des adaptations du réseau public de distribution.
Nous accompagnons ces fortes évolutions en recherchant les solutions de raccordement les plus efficaces : mise en œuvre de flexibilités et offres de raccordement intégrant une modulation de la puissance des installations. Nous contribuons également aux réflexions pour les réseaux du futur à travers des démonstrateurs smart grids.
Améliorer la qualité du réseau électrique
Le principal indicateur pour mesurer la qualité du réseau électrique est le temps moyen de coupure annuel des clients alimentés en basse tension. Notre projet industriel intègre des investissements et des programmes de maintenance ambitieux permettant une amélioration sensible, depuis quelques années, des résultats de qualité de fourniture. Notre objectif est d’obtenir, de façon durable, un temps moyen de coupure de 60 minutes. Objectif qui a été atteint en 2020, avec un temps moyen de coupure par client de 58,4 minutes.
Nos investissements
Nous poursuivons un important programme d’investissement et de maintenance pour améliorer la qualité de l’alimentation et adapter le réseau public de distribution aux évolutions liées à la transition énergétique.
En 2020, près de 4 milliards d’euros ont été investis sur les réseaux publics de distribution. Par ailleurs, nous avons consacré 325 millions d’euros à des actions de maintenance préventive. Ces dépenses sont financées par le Tarif d’Utilisation du Réseau Public d’Électricité (TURPE).
En 2018, les destinations de nos investissements étaient les suivantes :
- le raccordement au réseau électrique des utilisateurs et le renforcement du réseau : 1460 millions d’euros,
- les obligations réglementaires, pour la sécurité et la voirie : 415 millions d’euros,
- l’évolution des systèmes d’information et les moyens d’exploitation : 350 millions d’euros,
- la modernisation du réseau : 980 millions d’euros,
- le projet Linky : 790 millions d’euros.
Nos programmes de modernisation du réseau électrique
Nous voulons garantir aux grandes métropoles françaises un niveau de qualité de fourniture comparable à leurs concurrentes européennes et mondiales pour contribuer à leur attractivité économique, et améliorer la résilience des réseaux urbains face aux risques majeurs. Une partie de ces investissements est consacrée aux programmes de renouvellement des câbles électriques souterrains d’anciennes technologies. Des actions de sécurisation de l’alimentation des grandes agglomérations sont aussi mises en œuvre : programme de fiabilisation des grands postes urbains, résilience vis-à-vis des crues.
En zones rurales, en complément des actions de maintenance préventive et notamment de l’élagage, les investissements permettent d’améliorer la résilience des réseaux aériens vis-à-vis des aléas climatiques et d’accroître leur fiabilité en combinant de façon équilibrée les actions de sécurisation du plan « Aléas climatiques » et des actions de rénovation programmée de certains ouvrages. Des efforts d’automatisation complètent ces programmes pour accroître la réactivité et permettre une réalimentation rapide du plus grand nombre de clients en cas d’incident. Ces actions sont orientées vers les territoires où les clients sont les plus mal alimentés.