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En 2011, 250 étoiles étaient visibles depuis une ville moyenne. En 2022, elles n’étaient plus que 100. En cause ? La pollution lumineuse émise notamment par l’éclairage public et les enseignes lumineuses, qui nous empêchent de contempler le ciel nocturne.
La pollution lumineuse, c’est l’excès de lumière artificielle provenant de l’éclairage des routes, des commerces, des maisons, des monuments… En plus de nous empêcher de voir les étoiles la nuit, ce halo lumineux perturbe le cycle de vie des plantes et le comportement des animaux.
Cette extinction est spectaculaire ! C’est incroyable de voir toutes ces lumières s’éteindre, sans aucun bruit. Avec cette opération, on voit bien les résultats de notre action : en plus d’être spectaculaire, c’est pédagogique. L’obscurité dans laquelle on est plongé, en plein cœur de la nuit, laisse la place aux étoiles.
Nicolas Bourgeois Directeur général adjoint du Pic du Midi
Pour faciliter le pilotage de l’éclairage public, Enedis a développé une solution lowtech, c’est-à-dire à faible impact environnemental et économique, reposant sur le compteur communicant Linky, mise en œuvre par les fournisseurs d’électricité. En « rallumant les étoiles », nos électriciens réaffirment leur engagement aux côtés des communes pour réduire l’impact de leur éclairage public sur l’environnement.
Au-delà de cette extinction exceptionnelle, les collectivités mettent déjà en place des mesures de sobriété énergétique en éteignant leur éclairage public au cœur de la nuit, lorsque l’activité dans les rues est réduite. Une pratique qui est aussi économique quand on sait que cela représente environ 40 % de la facture énergétique d’une commune. Un mouvement qui tend à se généraliser partout en France. Entre septembre 2022 et septembre 2023, la consommation moyenne d’électricité des communes françaises pour l’éclairage public à partir de 2 h du matin a baissé de 30 %.
Le but de cette opération, c’est de sensibiliser la population à la question de la pollution lumineuse. Mais aussi d’encourager les collectivités à continuer à réduire leur consommation d’électricité dans le cadre de l’éclairage public et, in fine, à faire des économies.
Nicolas Desmalades responsable de la solution de pilotage de l’éclairage public chez Enedis
Au-delà de ces actions publiques, nous pouvons tous contribuer à cet objectif de sobriété énergétique de façon individuelle : éteindre les appareils non utilisés, opter pour des ampoules à basse consommation, etc. Nous sommes d’ailleurs de plus en plus nombreux à adopter ces écogestes comme le montre le Baromètre de l’Observatoire français de la transition écologique d’Enedis.
Dans un contexte de sobriété énergétique, Enedis offre des solutions innovantes aux communes, comme le service Mon éco-éclairage public. Il permet de simplifier le pilotage de l’éclairage public grâce au compteur Linky. Aurons a été le premier village à avoir éteint son éclairage public de minuit à 6 h du matin avec ce service. Résultat : 46 % d’économies d’énergie. À qui le tour ?