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Vous avez sûrement entendu parler de l’autoconsommation « individuelle ». Pour rappel, elle consiste à consommer sur un même site une partie ou la totalité de l’électricité que l’on produit soi-même. Lorsque cette électricité produite est injectée sur le réseau public de distribution pour être partagée entre plusieurs personnes situées sur des sites distants géographiquement, on parle alors d’autoconsommation « collective ». On peut, par exemple, partager cette énergie au niveau d’un immeuble, d’une copropriété, d’un quartier, d’une collectivité ou d’une zone d’activités. L’électricité ainsi autoconsommée est le plus souvent d’origine solaire, produite grâce à des panneaux photovoltaïques installés sur le toit d’une maison ou d’un bâtiment. Mais elle peut aussi être générée à partir de la force du vent via une éolienne ou encore de celle de l’eau grâce à une centrale hydro-électrique.
L’électricité produite sur place ne suffit pas à répondre à 100 % des besoins des participants à une opération d’autoconsommation collective. Un contrat avec le fournisseur d’électricité de son choix reste nécessaire pour le complément.
L’autoconsommation collective est ouverte à tous : particuliers, petites/moyennes/grandes entreprises, associations, collectivités, etc.
Les membres du collectif peuvent être :
Quelques exemples :
L’autoconsommation collective est un nouveau mode de production et de consommation. Cette pratique est donc encore peu répandue aujourd’hui en France. Mais ça évolue !
Tout d’abord, en raison du contexte actuel des prix de l’énergie qui incite à savoir d’où vient l’énergie que l’on consomme tous les jours et à s’organiser pour moins subir leur volatilité.
Ensuite, l’achat de panneaux photovoltaïques et leur installation coûtent moins chers qu’il y a quelques années. Le partage de l’électricité verte en local est possible grâce aux évolutions réglementaires et aux outils développés par les acteurs de la filière et Enedis.
Enfin, l’État, engagé dans la transition énergétique, encourage le développement de l’autoconsommation qui permet de produire et de consommer en circuit court une électricité moins polluante, locale et plus durable. Désormais, la loi reconnaît et encadre l’autoconsommation et les producteurs membres d’une opération d’autoconsommation collective peuvent bénéficier d’aides financières.